Depuis quelques années, un nouveau modèle de SCPI fait son apparition, promettant une absence de frais à l’entrée. Un argument séduisant pour les investisseurs, mais qui cache souvent des frais plus importants sur le long terme.
Des frais d’entrée remplacés par des frais de gestion plus élevés
Si l’absence de frais d’entrée peut sembler attractive, il est crucial de prendre en compte les frais de gestion annuels, souvent plus élevés pour les SCPI « sans frais ». Comme le souligne Les Echos, ces frais peuvent atteindre 16 % à 18 % pour les SCPI sans frais d’entrée, contre 10 % à 12 % pour les SCPI traditionnelles.
Des frais cachés à surveiller
Outre les frais de gestion annuels, les SCPI « sans frais » facturent souvent des commissions sur d’autres opérations, comme l’acquisition, l’intermédiation, les travaux ou encore l’arbitrage. Ces frais, moins visibles que les frais d’entrée, peuvent s’avérer importants et impacter la rentabilité globale de l’investissement.
Avant d’investir dans une SCPI, il est donc primordial de ne pas se focaliser uniquement sur l’absence de frais d’entrée. L’analyse de l’ensemble des frais, de l’historique de la société de gestion, de la liquidité des parts et de la stratégie d’investissement est indispensable pour prendre une décision éclairée.