Malgré un début de reprise sur le marché immobilier ces derniers mois, l’instabilité politique actuelle et le flou autour des futures politiques économiques françaises suscitent des inquiétudes quant à l’évolution des taux d’intérêt immobiliers.
Si pour l’instant les courtiers se veulent rassurants et n’observent pas de hausse significative, certains indicateurs comme le rendement de l’OAT 10 ans, passé de 3% à 3,3% en juin, témoignent d’une certaine nervosité des marchés financiers. Face à cette volatilité, les banques préfèrent temporiser avant de répercuter une éventuelle hausse sur les taux de crédit immobilier.
Plusieurs facteurs pourraient néanmoins plaider en faveur d’une stabilité, voire d’une baisse des taux. La baisse de l’inflation, à 2,1% en France en juin, et la première baisse des taux directeurs de la Banque centrale européenne laissent entrevoir une poursuite de la détente monétaire. Par ailleurs, les courtiers constatent que les projets immobiliers des particuliers, bien que parfois ralentis par le contexte, sont généralement maintenus. L’attentisme est plus marqué du côté des investisseurs locatifs, en attente de précisions sur les futures politiques du logement.