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Canicule et immobilier : seulement 1 logement sur 10 est bien adapté à la chaleur en France

Newsfeeds.ai - 21/08/2024

Alors que la France a subi une nouvelle vague de chaleur intense cet été, la question de l’adaptation des logements aux températures extrêmes devient de plus en plus pressante. Une étude récente d’IGNES, alliance d’industriels de l’électrique et du numérique dans le bâtiment, révèle que la majorité des logements français sont mal préparés aux canicules.

Un logement sur deux noté « insuffisant » face aux fortes chaleurs

L’étude, qui se base sur l’analyse de 5 millions de diagnostics de performance énergétique (DPE) réalisés entre juillet 2021 et avril 2024, met en lumière un constat alarmant : seulement 10 % des logements étudiés présentent un bon niveau de confort en période estivale. « Près de la moitié des biens sont notés « insuffisant », du fait principalement de l’insuffisance de protections solaires extérieures sur les baies orientées Sud, Est et Ouest de l’habitat concerné », indique d’ailleurs Les Echos dans un article paru le 28 avril.

Des logements neufs également touchés

Si les passoires thermiques sont naturellement pointées du doigt, l’étude révèle que les logements neufs ou récemment rénovés ne sont pas épargnés. 31% des logements classés A en DPE présentent un confort d’été jugé « insuffisant », la faute à un manque criant de protections solaires. Ce constat souligne l’importance de prendre en compte le confort d’été dès la conception d’un logement, et ce, même pour les biens les plus performants sur le plan énergétique.

Des pistes d’amélioration pour un DPE plus complet

L’étude d’IGNES soulève également des interrogations quant à la fiabilité du DPE en matière de confort d’été. Des erreurs de calcul et un manque de prise en compte de certains paramètres, comme le climat local ou l’environnement du bien, sont pointés du doigt. Face à ces constats, les auteurs de l’étude appellent à une amélioration du DPE, notamment en intégrant une différenciation selon le type de logement et sa localisation géographique. Une évolution nécessaire pour accompagner les Français vers des logements plus résilients face aux défis climatiques.

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