Dans un contexte d’incertitude politique à l’approche des élections législatives anticipées, les marchés financiers français montrent des signes de nervosité. L’écart entre les taux allemands et français à 10 ans a atteint un niveau record depuis 2012, témoignant d’une certaine méfiance des investisseurs envers la dette française.
Le CAC 40, indice phare de la Bourse de Paris, a chuté à son plus bas niveau depuis janvier, enregistrant une baisse de plus de 9% depuis son pic historique de mai dernier. Cette performance négative place la Bourse de Paris en queue de peloton des places boursières européennes, marquant un contraste saisissant avec sa position de leader des années précédentes.
Les investisseurs s’inquiètent notamment d’un risque d’instabilité politique et d’un recours accru au déficit en cas de victoire de certains partis aux élections législatives. Face à ces incertitudes, de nombreux investisseurs préfèrent se retirer des marchés français et européens, comme le souligne Bank of America qui évoque 2,1 milliards de dollars de sorties nettes hebdomadaires des fonds actions du Vieux Continent.