L’actualité du marché de l’art a été animée ces dernières semaines par les traditionnelles ventes de printemps à New York. Si les résultats globaux sont en légère baisse par rapport à l’année précédente, certaines œuvres ont atteint des sommes records. Tour d’horizon des artistes et des tendances qui ont marqué ces enchères.
La fin de l’euphorie ?
Après des années de croissance exponentielle, le marché de l’art semble se stabiliser. Les maisons de ventes ont recours à des outils tels que les « garanties par une tierce personne » pour sécuriser les transactions et éviter les invendus. Preuve de cette nouvelle prudence, le retrait de dernière minute d’un diptyque de Brice Marden, estimé entre 30 et 40 millions de dollars, a été l’un des événements marquants de ces enchères.
De nouveaux records et des valeurs sûres
Malgré ce contexte, certaines œuvres ont continué de s’envoler. Une toile de Jean-Michel Basquiat, « Elmar », a atteint 46,5 millions de dollars chez Phillips, tandis qu’une « Fine di Dio » jaune de Lucio Fontana a été adjugée pour 23 millions de dollars chez Sotheby’s. Le marché confirme également son intérêt pour les artistes femmes surréalistes. Une œuvre de Leonora Carrington, « Les frustrations de Dagobert », a été vendue pour 28,4 millions de dollars, un record pour l’artiste. Enfin, Claude Monet reste une valeur sûre avec plusieurs toiles vendues entre 15 et 35 millions de dollars.