En cette rentrée politique incertaine, de nombreux épargnants s’inquiètent d’un possible durcissement de la fiscalité du patrimoine. Face à cette situation inédite, de nombreux Français se tournent vers les donations pour protéger leur patrimoine et anticiper une éventuelle augmentation des impôts. Comme le souligne Les Echos dans un récent article, « L’inquiétude des clients est visible et certains ont eu un moment de panique ».
Pourquoi ce soudain intérêt pour les donations ?
Les donations permettent de transmettre de son vivant tout ou partie de son patrimoine à ses proches, en bénéficiant d’abattements fiscaux. Actuellement, chaque enfant bénéficie d’un abattement de 100 000 euros sur la part reçue de chaque parent, renouvelable tous les 15 ans. Les donations permettent également de réduire la base taxable à l’IFI et potentiellement d’y échapper. Un atout non négligeable si l’on craint un retour de cet impôt.
Faut-il se précipiter pour autant ?
Si le contexte politique actuel peut inciter à agir rapidement, il est crucial de ne pas céder à la précipitation. « Il ne faut toutefois pas agir dans l’urgence, la peur fiscale étant mauvaise conseillère », rappelle Les Echos. Avant de se lancer, il est essentiel de bien s’informer et de se faire accompagner par un professionnel du patrimoine. Il est important de rappeler qu’une donation est un acte irréversible, qui doit être mûrement réfléchi.
Comment optimiser sa donation ?
Il existe plusieurs moyens de réduire l’impact fiscal d’une donation. La donation-partage, par exemple, permet de figer la valeur des biens au jour de la donation et d’éviter ainsi une éventuelle taxation sur la plus-value réalisée au moment de la succession. La donation en nue-propriété, quant à elle, permet de transmettre la propriété d’un bien tout en conservant son usage et les revenus qui en découlent.