Alors que l’économie mondiale navigue entre inflation persistante et craintes de récession, les investisseurs sont confrontés à un paysage incertain pour le reste de l’année 2024. Les remous récents sur le marché français, suite à la dissolution de l’Assemblée nationale, ne font qu’accentuer ce climat d’incertitude.
Opportunités obligataires et prudence sur les actions
Dans ce contexte, les obligations retrouvent des couleurs. Le retour de taux directeurs positifs offre des rendements attractifs, notamment sur les obligations d’entreprises de qualité (« investment grade »). Les obligations subordonnées des banques européennes, malgré la volatilité du secteur, affichent des rendements intéressants, profitant de la solidité financière des établissements. Pour un portefeuille équilibré, une allocation de 40% d’actions pour 50% d’obligations est envisageable, avec une réserve de liquidités pour saisir les opportunités.
L’ombre des élections américaines plane sur les marchés
Les élections américaines de novembre 2024 constituent une source majeure d’incertitude. L’issue du scrutin et ses conséquences sur la politique économique et fiscale américaine restent difficiles à anticiper. Face à ce risque politique, la prudence est de mise. Privilégier les entreprises de qualité, peu endettées, et se positionner sur des secteurs clés comme la santé, la technologie ou les énergies renouvelables, en fonction des programmes des candidats, semble judicieux. L’anticipation et la diversification restent les maîtres mots pour traverser cette période mouvementée.