L’assurance habitation, une protection essentielle pour les foyers, voit ses coûts varier significativement en fonction de la localisation du bien et de son exposition aux risques. Ces dernières années, les sinistres liés aux cambriolages et aux catastrophes naturelles ont connu une augmentation notable, impactant directement les primes d’assurance.
Métropoles et zones à risques : des primes d’assurance plus élevées
Certaines régions, comme l’Île-de-France, la Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’Occitanie, font face à une hausse des actes de vandalisme, des cambriolages et des catastrophes climatiques. Par conséquent, les habitants de ces régions doivent s’attendre à des primes d’assurance habitation plus élevées. À Paris, par exemple, le prix annuel moyen de l’assurance habitation atteint environ 138 euros, tandis que d’autres villes comme Marseille et Boulogne-Billancourt enregistrent également des tarifs supérieurs à la moyenne nationale.
Régions moins exposées : des primes d’assurance plus abordables
A l’inverse, certaines régions comme la Bretagne, les Pays de la Loire et la Normandie bénéficient de primes d’assurance habitation plus attractives en raison d’une moindre exposition aux risques climatiques et à la criminalité. Dans des villes comme Brest, Rennes et Angers, les primes annuelles se situent sous la barre des 100 euros. Cependant, cette situation pourrait évoluer dans le futur avec l’augmentation potentielle des risques dans certaines de ces régions.