Le marché immobilier français connaît une phase d’ajustement après la forte hausse des prix observée ces dernières années. Les vendeurs, confrontés à une baisse des transactions, commencent à revoir leurs prétentions à la baisse, ouvrant la voie à des négociations plus importantes dans certaines villes.
Un taux de négociation moyen de 6,59% a été constaté en France, supérieur à la moyenne historique. Les disparités sont toutefois importantes selon les villes. Menton, sur la Côte d’Azur, affiche la marge de négociation la plus élevée (9,09%), suivie de villes moyennes ayant connu une forte hausse des prix ces dernières années, comme Tourcoing, Narbonne, Sète ou Anglet. Les acheteurs, devenus plus prudents, privilégient les valeurs sûres et négocient davantage dans ces secteurs.
A l’inverse, les villes où les prix sont restés stables ou ont connu un ajustement plus rapide, comme Paris, sa petite couronne, Bordeaux, Nice ou Lille, affichent des marges de négociation plus faibles, comprises entre 2 et 3%. Villeurbanne fait figure d’exception avec une marge de négociation limitée à 2,44%, contrastant avec les arrondissements lyonnais où les négociations sont plus fréquentes.