L’attrait pour les maisons de campagne, qui avait connu un essor important après la crise sanitaire, semble s’estomper. Les incertitudes économiques, la hausse des taux d’intérêt et un retour à la réalité du quotidien expliquent ce ralentissement.
Baisse des ventes et stagnation des prix
Plusieurs départements ruraux enregistrent une baisse significative du nombre de transactions immobilières concernant les maisons de campagne. Cette tendance s’accompagne d’une stagnation, voire d’une légère baisse des prix, notamment dans les départements où les résidences secondaires sont nombreuses. Les acquéreurs se montrent plus sélectifs et privilégient les biens proches des services et des transports, délaissant les propriétés trop isolées.
La performance énergétique influence les prix
La prise de conscience des enjeux environnementaux et énergétiques influence également le marché des résidences secondaires à la campagne. Les maisons énergivores, classées DPE E, F ou G, font l’objet de négociations plus importantes, les acheteurs étant attentifs aux coûts de rénovation énergétique. Cette tendance s’inscrit dans un contexte de renforcement des réglementations thermiques et d’une volonté croissante de réduire l’impact environnemental du secteur immobilier.