Dans le contexte fiscal actuel, optimiser la rentabilité de ses placements est crucial. Deux options s’offrent aux investisseurs pour déclarer leurs revenus de placements : le barème progressif de l’impôt sur le revenu ou le prélèvement forfaitaire unique (PFU). Le choix le plus avantageux dépend de la situation personnelle de chaque contribuable et du montant des revenus générés par les placements.
Adapter sa stratégie fiscale à son profil d’épargnant
Le barème progressif de l’impôt sur le revenu s’applique par défaut aux revenus de placements. Le taux d’imposition varie en fonction des revenus globaux du foyer fiscal, pouvant aller jusqu’à 45 %. Le prélèvement forfaitaire unique, instauré en 2018, propose un taux fixe de 30 %, incluant les prélèvements sociaux. Le choix entre ces deux options dépend notamment du niveau de revenus du contribuable, de la nature des placements et de la durée de détention envisagée.
Des simulations pour éclairer ses décisions
Il est recommandé d’effectuer des simulations en fonction de sa situation personnelle afin de déterminer l’option la plus avantageuse fiscalement. Des outils en ligne permettent de comparer l’impact du barème progressif et du PFU sur les revenus de placements, en tenant compte des différents paramètres. Les conseillers en gestion de patrimoine peuvent également accompagner les investisseurs dans leurs choix et les aider à optimiser la fiscalité de leurs placements.