Symbole du développement économique du nord de la Nouvelle-Calédonie, l’usine de production de nickel Koniambo Nickel SAS (KNS) a fermé ses portes ce samedi 31 août, après avoir échoué à trouver un repreneur. « Des négociations sont en cours avec au moins deux acheteurs potentiels », précise toutefois la Société minière du Pacifique Sud (SMSP) dans les colonnes des Echos.
Un gouffre financier dans un contexte de crise du nickel
Actionnaire à 49 % du site, le géant des matières premières Glencore a décidé de se séparer de cette usine au procédé innovant, adossée à un massif minier exceptionnel mais plombée par des difficultés financières. La crise mondiale du nickel et la hausse du coût de l’énergie ont eu raison de l’usine, qui a accumulé plus de 13 milliards d’euros de dettes depuis le début de sa construction en 2007.
Quel avenir pour les salariés et la région ?
Cette fermeture représente un coup dur pour l’économie locale, avec 1 235 emplois directs et au moins 700 emplois indirects menacés. « On est inquiet, on se demande si on ne va pas être les prochains », confie une habitante au journal Les Echos. Si la SMSP assure que « l’activité n’est pas morte », la reprise d’une activité métallurgique sur le site n’est pas envisageable avant au moins 18 mois.