Alors que l’accès au logement devient de plus en plus difficile, notamment pour les familles nombreuses, une affaire hors du commun fait grand bruit à Minorque. Une mère de cinq enfants occupe illégalement une luxueuse villa estimée à 670 000 euros. La propriété, dotée d’une piscine et d’une vue imprenable sur la mer, est présentée par la squatteuse comme un bien lui revenant de droit. « J’ai 5 enfants. Je n’ai pas de quoi payer un loyer », se défend-elle dans une vidéo devenue virale. Elle y expose sans complexe les quatre chambres, les trois salles de bain et le vaste balcon de la villa, comme si elle en était la propriétaire légitime. Si la situation de cette famille peut susciter la compassion, les arguments de la mère de famille peinent à convaincre. En effet, avec les revenus du père, jardinier de profession, et les aides sociales qu’elle perçoit, le ménage disposerait d’un revenu mensuel supérieur à 1500 euros. Un montant insuffisant à ses yeux pour assumer un loyer, même modeste. Cette affaire, loin d’être un cas isolé, met en lumière les difficultés d’accès au logement, mais soulève également des questions sur la proportionnalité des aides sociales et la responsabilité individuelle face à la loi.