Malgré une légère détente observée récemment, les taux d’intérêt restent élevés, impactant significativement le marché immobilier. Les notaires du Grand Paris constatent une baisse importante des transactions immobilières ces derniers mois, attribuée en grande partie au resserrement des conditions d’accès au crédit. En Île-de-France, le volume de prêts accordés aux ménages a chuté de 61% au premier trimestre 2024 par rapport à la même période en 2022, selon la Banque de France.
Cette situation a entraîné une baisse des prix de l’immobilier, mais elle n’a pas suffi à compenser la hausse des taux. Les acquéreurs potentiels, confrontés à une baisse de leur pouvoir d’achat et à des conditions de crédit plus strictes, revoient leurs projets à la baisse et se tournent vers des biens plus petits. Les studios, moins dépendants des financements bancaires, résistent mieux à cette tendance.
Face à ce contexte, les professionnels de l’immobilier appellent à la prudence et encouragent les acquéreurs à bien étudier leur budget et à se faire accompagner par des experts. La hausse des taux d’intérêt, combinée à l’inflation, complexifie l’accès à la propriété et incite à une analyse approfondie du marché avant tout engagement.