En cette période pré-électorale, de nombreux entrepreneurs s’interrogent sur l’évolution de la fiscalité et cherchent à optimiser leurs revenus. Certains envisagent de maximiser les distributions de dividendes et plus-values mobilières avant les élections pour bénéficier de la flat tax actuelle, fixée à 30% majorée de la Contribution Exceptionnelle sur les Hauts Revenus (CEHR) de 3% ou 4%.
Cependant, les experts rappellent que la flat tax n’est pas libératoire. L’imposition définitive est calculée à la fin de l’année fiscale, en fonction des lois de finances en vigueur à ce moment-là. Une nouvelle majorité politique pourrait donc modifier la fiscalité des revenus perçus durant l’année, y compris rétroactivement dans certaines limites.
Il est donc crucial de ne pas céder à la précipitation et de bien analyser les implications fiscales de chaque décision patrimoniale. Consulter un conseiller fiscal est recommandé pour éviter les mauvaises surprises et adapter sa stratégie aux évolutions législatives.