Les places boursières du monde entier ont connu un début de semaine difficile, secouées par la crainte d’une récession imminente. Le Nikkei, indice phare de la Bourse de Tokyo, a enregistré sa plus forte baisse en points de son histoire, chutant de 12,4 %. Les marchés européens et américains ont emboîté le pas, plombés par la dégradation du marché de l’emploi américain.
L’emploi américain au cœur des inquiétudes
Comme le souligne Les Echos dans un article récent, la publication de chiffres préoccupants sur l’emploi aux États-Unis a renforcé la crainte d’un atterrissage brutal de la première économie mondiale. Les investisseurs craignent que la Réserve fédérale américaine (Fed) n’agisse pas assez rapidement pour enrayer le ralentissement économique.
La Big Tech dans le rouge
Les valeurs technologiques, qui avaient déjà souffert en fin de semaine dernière, continuent de dévisser. Les résultats du deuxième trimestre des géants du secteur n’ont pas rassuré les marchés. Les investisseurs s’inquiètent des investissements colossaux engloutis par l’intelligence artificielle et des perspectives de gains qui s’éloignent. Nvidia a ainsi lâché jusqu’à 12 % dans les échanges pré-Bourse après la diffusion d’une rumeur selon laquelle le géant des semi-conducteurs pourrait reporter la commercialisation d’un nouveau processeur dédié à l’IA.
Cet accès de nervosité sur les marchés rappelle la fébrilité des investisseurs face aux incertitudes économiques actuelles. La prudence est de mise, d’autant plus que la Fed n’a pas encore donné de signaux clairs quant à sa politique monétaire future.