Alors que de nombreux Français envisagent de s’expatrier pour alléger leur fardeau fiscal, il est crucial de démêler le vrai du faux concernant les conditions de la non-résidence fiscale. Contrairement à une idée répandue, passer moins de 183 jours par an en France ne suffit pas à échapper à l’impôt. Le critère déterminant est celui du « centre des intérêts économiques », qui prend en compte le lieu de résidence principal, l’activité professionnelle et l’origine des revenus. Conserver un bien immobilier en France, même à titre de résidence secondaire, peut compliquer la donne. De plus, la signature de conventions fiscales entre la France et d’autres pays peut entraîner une double imposition sur certains revenus, notamment les revenus fonciers. Avant de franchir le pas de l’expatriation fiscale, une consultation approfondie avec un conseiller fiscal s’avère indispensable pour éviter les mauvaises surprises et prendre des décisions éclairées.