Alors que 16 millions de foyers français vont recevoir un remboursement d’impôts d’ici fin juillet 2024, près de 10 millions de contribuables vont devoir payer un complément à l’administration fiscale, selon la Direction générale des finances publiques (DGFIP). « Avoir un reste à charge n’est pas illégal. C’est la conséquence logique du prélèvement à la source mis en place depuis le 1er janvier 2019 », explique Les Echos dans un article du 25 juillet 2024.
Un décalage entre le prélèvement à la source et la réalité des revenus
Le prélèvement à la source se base sur une estimation des revenus du contribuable. Or, des événements survenus en cours d’année, comme une promotion salariale non signalée ou un changement de situation familiale, peuvent modifier le montant final de l’impôt dû. C’est pourquoi une déclaration de revenus est toujours nécessaire au printemps, afin d’ajuster le tir.
Un reliquat moyen de 2127 euros en 2024
Cette année, le montant total des reliquats d’impôts dus par les ménages français s’élève à 20 milliards d’euros. Cela représente un reste à payer moyen de 2127 euros par foyer concerné, contre 2259 euros l’année précédente. D’après Les Echos, cette baisse s’explique en partie par le rehaussement du barème progressif de l’impôt sur le revenu, décidé pour faire face à l’inflation.
Des restitutions d’impôts en hausse pour les autres
A l’inverse, les contribuables qui ont trop payé d’impôts en 2023 vont recevoir une restitution moyenne de 908 euros, contre 844 euros l’année précédente. Si ce remboursement tombe à point nommé pour les vacances d’été, il ne s’agit bien évidemment pas d’un cadeau, mais d’une régularisation normale du fait du système du prélèvement à la source.
