Malgré la crise du logement, l’absence de majorité claire à l’Assemblée Nationale pourrait paradoxalement profiter au secteur. Si certains professionnels se réjouissent du retour du logement au cœur des débats, la complexité du paysage politique actuel suscite des interrogations. Si certains experts prédisent des mesures techniques et consensuelles, d’autres craignent une approche plus idéologique. Parmi les sujets de consensus possibles figurent l’encadrement des loyers et du foncier, la relance du prêt à taux zéro, la construction de logements sociaux et la garantie des loyers. L’exonération des droits de mutation et la rénovation énergétique pourraient également faire l’objet d’accords, tandis que les expulsions locatives et le statut du bailleur privé risquent de rester des points de blocage. La suppression de l’IFI, souhaitée par le RN et le NFP, s’oppose à la vision de la majorité présidentielle, illustrant les divergences profondes entre les différents camps.