Alors que le marché du neuf est en crise, l’ancien retrouve des couleurs. Comme le souligne Les Echos dans un article récent, cette embellie s’explique par la baisse des taux des prêts immobiliers, observée depuis plusieurs mois.
Un contexte favorable aux emprunteurs
Plusieurs facteurs contribuent à cette baisse des taux. La nomination de Michel Barnier comme Premier ministre a rassuré les marchés financiers, se traduisant par une baisse de la prime de risque sur les emprunts d’État. Parallèlement, la Banque centrale européenne (BCE) a entamé un cycle de détente monétaire en abaissant ses taux directeurs, ce qui a pour effet d’améliorer les conditions de refinancement des banques.
Des taux immobiliers en baisse constante
En moyenne, les taux d’intérêt des prêts immobiliers s’établissent actuellement à 3,40 % sur 15 ans, 3,60 % sur 20 ans et 3,80 % sur 25 ans. « Pour les meilleurs dossiers, après décotes, les emprunteurs obtiennent même 3,1 % sur 15 ans, 3,2 % sur 20 ans et 3,4 % sur 25 ans », précise Les Echos. Si la BCE poursuit sa politique d’assouplissement monétaire, les taux immobiliers pourraient atteindre 3 % d’ici la fin de l’année, selon les prévisions de certains spécialistes du crédit immobilier.
Vers une reprise du marché immobilier ?
Cette baisse des taux, combinée à un assouplissement des conditions d’octroi de crédit, pourrait donner un nouveau souffle au marché immobilier. « Le pire est derrière nous », estime Thomas Lefebvre, vice-président data et science de SeLoger – Meilleurs Agents, qui table sur un regain de pouvoir d’achat immobilier au printemps 2025.
