Le marché immobilier espagnol attire de plus en plus d’investisseurs étrangers, séduits par des prix attractifs, notamment dans certaines régions où des biens sont proposés à des prix cassés. Des appartements de 50 à 60 m² peuvent se négocier entre 50 000 et 60 000 euros, soit environ 1000 euros le mètre carré.
Cependant, cette aubaine apparente cache parfois une réalité plus complexe : le problème des squats, qui touche de nombreux logements en Espagne. En effet, la législation espagnole rend la procédure d’expulsion longue et coûteuse pour les propriétaires, ce qui incite certains à brader leur bien pour s’en débarrasser. Un appartement de 43 m² dans le sud de Madrid, squatté, est ainsi proposé à 55 000 euros, soit une décote de 35% par rapport à son prix initial.
Face à cette situation, le Sénat espagnol a récemment adopté un projet de loi visant à accélérer les expulsions et à durcir les sanctions contre les squatteurs. Cependant, le texte est actuellement bloqué au Congrès des députés, laissant planer l’incertitude sur l’évolution de la législation. En attendant, les investisseurs doivent redoubler de vigilance et s’informer sur la situation locale avant de se lancer dans un achat immobilier en Espagne, en particulier dans les zones où les squats sont fréquents.