Avec le retour de la hausse des taux d’intérêt depuis 2022, la partie obligataire des portefeuilles d’investissement a retrouvé de son attrait, offrant un rendement intéressant pour un risque modéré. « Comptez 3,5 % de rendement du coupon sur un portefeuille standard d’obligations d’entreprises européennes bien notées », souligne ainsi le journal Les Echos.
Adapter son portefeuille à son profil investisseur
C’est donc le moment idéal pour réévaluer la répartition de son épargne entre actions et obligations. S’il est communément admis qu’un portefeuille 60/40 (60 % d’actions pour 40 % d’obligations) représente un bon équilibre, chaque investisseur doit adapter cette répartition à son propre profil.
L’aversion au risque est un facteur déterminant : certains seront plus sereins face aux fluctuations du marché, tandis que d’autres privilégieront la sécurité. L’horizon d’investissement est également crucial : un placement à long terme, comme la retraite, permettra de prendre plus de risques qu’un investissement à court terme.
Adopter une stratégie d’investissement et s’y tenir
Il est important de surveiller régulièrement son portefeuille et de s’assurer qu’il reste en adéquation avec sa stratégie initiale, malgré les fluctuations du marché. « Le fait de conserver un portefeuille équilibré permet aussi de réagir aux fluctuations du marché », rappellent d’ailleurs Les Echos. Investir de manière régulière et programmée, en répartissant ses placements entre actions et obligations, permet de limiter les effets de ces variations.
En période de baisse du marché, il est important de ne pas céder à la panique et de vendre ses actions à perte. Il est souvent plus judicieux d’adopter une stratégie contraire : profiter de la baisse des cours pour renforcer ses positions sur les entreprises solides, qui ont un fort potentiel de croissance à long terme. À l’inverse, en période d’euphorie boursière, il est conseillé de vendre une partie de ses actions dont la valeur a fortement augmenté afin de rééquilibrer son portefeuille et sécuriser ses gains.
