L’expulsion récente d’un imam controversé du Gard a eu des conséquences inattendues sur le marché immobilier local. Des dizaines de propriétaires se retrouvent aujourd’hui dans une situation précaire après avoir signé des contrats de construction avec une société détenue en partie par l’imam en question.
Suite au renvoi de l’imam vers la Tunisie, la société de construction, Provence Villas, a cessé ses activités, laissant de nombreux projets immobiliers inachevés. Les propriétaires, qui avaient déjà versé des acomptes importants, se retrouvent avec des chantiers à l’arrêt et des pertes financières considérables.
Un collectif de victimes s’est constitué pour demander des comptes et envisage d’engager des poursuites judiciaires. Ils affirment avoir perdu au total près d’un demi-million d’euros. L’imam, quant à lui, se défend de toute malversation et se dit prêt à coopérer avec la justice.