La disparition de la chanteuse Françoise Hardy, icône des yé-yé, a suscité une vague d’émotion dans le monde entier. Alors que son fils unique, Thomas Dutronc, se prépare à lui rendre un dernier hommage lors de ses obsèques prévues jeudi au cimetière du Père-Lachaise, à Paris, un élément attire l’attention : la chanteuse avait tout organisé pour que son fils hérite de ses biens sans avoir à payer de droits de succession.
Face à la perspective de droits de succession exorbitants, Françoise Hardy a fait preuve d’une grande prévoyance. Elle a opté pour une stratégie patrimoniale appelée démembrement de propriété. Concrètement, elle a donné la nue-propriété de ses biens immobiliers, estimés à environ 6 millions d’euros, à son fils, tout en conservant l’usufruit. Ce montage permet de réduire considérablement les droits de donation, calculés sur la valeur de la nue-propriété et non sur la pleine propriété.
Aujourd’hui, avec la disparition de Françoise Hardy, l’usufruit s’éteint et Thomas Dutronc devient automatiquement plein propriétaire des biens. Cette stratégie, de plus en plus populaire, permet d’anticiper la transmission de son patrimoine et d’éviter des frais importants pour les héritiers. Une démarche qui rappelle que la planification successorale est essentielle, quel que soit son patrimoine.
