La période de déclaration des revenus bat son plein, et même les épargnants ayant opté pour le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) sur leurs gains d’assurance-vie doivent déclarer ces derniers. Que vous ayez subi une imposition au barème progressif ou choisi le PFL lors d’un rachat en 2023, les gains doivent figurer sur votre déclaration de revenus.
Les produits issus de primes versées avant le 27 septembre 2017 et soumis au PFL bénéficient d’un abattement annuel (4 600 € pour les célibataires, 9 200 € pour les couples) sous forme de crédit d’impôt. Pour les primes versées après cette date, un acompte a été prélevé lors du rachat, mais l’option pour le barème progressif reste possible.
Le choix entre PFL et barème progressif dépend de votre situation fiscale. Le PFL est souvent avantageux à partir de la tranche d’imposition à 30 %, mais le barème peut être préférable si vous disposez de réductions d’impôt importantes. Des simulations fiscales peuvent vous aider à prendre la meilleure décision.