Au Brésil, la décision de la banque centrale de maintenir ses taux directeurs à 10,5% continue de susciter des remous. Le président Lula, fervent critique de cette politique monétaire restrictive, dénonce l’impact négatif sur la croissance économique et l’industrie du pays.
La banque centrale justifie sa décision par la persistance d’une inflation élevée, s’établissant à 3,9%, et les incertitudes économiques mondiales. Elle met notamment en avant les difficultés rencontrées par les Etats-Unis pour maîtriser leur propre inflation. L’institution souligne également les risques liés à la dépréciation du real brésilien et aux conséquences des récentes inondations sur la production agricole.
Malgré les critiques de Lula et de certains acteurs économiques, la banque centrale brésilienne semble déterminée à poursuivre sa politique de rigueur budgétaire. Elle met en garde contre les conséquences des récentes décisions du gouvernement, jugées trop laxistes, sur l’équilibre économique du pays. Le bras de fer entre le président brésilien et l’institution monétaire devrait donc se poursuivre, avec des implications importantes pour l’avenir économique du Brésil.