Dans un contexte immobilier tendu marqué par la hausse des taux d’intérêt, le gouvernement souhaite faciliter l’accès à la propriété. Le Premier ministre, Gabriel Attal, a récemment annoncé une mesure phare de son plan pour le logement : la suppression des « frais de notaire » pour les primo-accédants achetant un bien immobilier d’une valeur inférieure à 250 000 euros.
Cette mesure, si elle est adoptée, concernerait une part importante des transactions immobilières. En effet, le prix médian d’un achat immobilier en France se situe actuellement autour de 250 000 euros. Les primo-accédants, souvent confrontés à des difficultés d’accès au crédit, pourraient ainsi réaliser une économie substantielle, estimée à environ 14 500 euros pour un achat à ce prix.
Toutefois, certains observateurs du marché immobilier s’interrogent sur les effets réels de cette mesure. Ils craignent notamment que la suppression des frais de notaire ne se traduise par une hausse des prix de vente, les vendeurs étant tentés d’en profiter pour augmenter leur marge. Seule l’évolution du marché immobilier dans les mois à venir permettra de mesurer l’impact réel de cette mesure sur le pouvoir d’achat des Français.