Alors que les questions de logement et de pouvoir d’achat restent au cœur des préoccupations des Français, la coalition de gauche NFP a annoncé son intention d’abroger la loi anti-squat si elle accède au pouvoir après les élections législatives. Votée en juillet dernier, cette loi, portée par l’actuel ministre du Logement Guillaume Kasbarian, avait suscité de vives critiques de la part de la gauche, qui la jugeait « répressive » envers les plus précaires. Le NFP souhaite également aller plus loin en interdisant les expulsions locatives pour impayés sans proposition de relogement. Actuellement, la trêve hivernale protège les locataires d’une expulsion entre le 1er novembre et le 31 mars. En dehors de cette période, un relogement n’est pas systématiquement proposé aux personnes expulsées, même si, en pratique, les préfets peuvent ralentir les procédures pour trouver des solutions d’hébergement. L’abrogation de la loi anti-squat est un sujet sensible qui soulève des questions sur l’équilibre entre le droit de propriété et le droit au logement. Face à la crise du logement que traverse la France, le prochain gouvernement devra trouver des solutions concrètes pour répondre aux besoins des plus fragiles, tout en garantissant le respect du cadre légal.