Sur le marché immobilier parisien, un phénomène nouveau se dessine : même les acheteurs étrangers, traditionnellement moins enclins à la négociation, tentent de faire baisser les prix. Cette tendance, apparue début 2022 et amplifiée par la hausse des taux d’intérêt, s’explique par un marché immobilier moins dynamique et une position de force des acquéreurs étrangers, notamment américains. Ces derniers, disposant souvent d’une monnaie forte et habitués à des transactions rapides, n’hésitent plus à négocier, obtenant parfois des décotes jusqu’à 10% sur des biens haut de gamme. Si cette pratique se généralise, elle reste toutefois moins fréquente chez les acheteurs étrangers que chez les Français, qui négocient plus volontiers, notamment pour des résidences principales. Les biens d’exception, eux, continuent de se vendre rapidement et sans négociation.