Un vent de soulagement souffle sur la résidence du Clos Greffier à Annemasse, sept mois après l’expulsion de squatteurs qui ont empoisonné la vie des résidents pendant six longues années. Le Tribunal de Thonon a rendu son verdict, condamnant trois individus impliqués dans une affaire hallucinante de faux syndic et d’expulsions illégales. La principale accusée, décrite comme le cerveau de l’opération, a écopé de 30 mois de prison avec sursis et d’une amende de 20 000 euros. Son complice, également propriétaire dans la résidence, a été condamné à 15 mois de sursis et 10 000 euros d’amende. Un squatteur, impliqué dans la dégradation d’un appartement, a écopé de six mois de sursis et 15 000 euros d’amende. Le tribunal a également prononcé une interdiction de contact avec les victimes et d’approche de la résidence pour les deux principaux condamnés. Le président du syndic de l’immeuble, présent lors de l’audience, s’est félicité d’une « décision juste », soulignant l’importance de la fermeté face à de tels agissements. Du côté des victimes, le soulagement est palpable, même si certaines regrettent que l’appartement de la principale accusée n’ait pas été confisqué. Cette affaire met en lumière les difficultés rencontrées par les propriétaires face aux squats, mais aussi l’évolution des mentalités et des procédures, avec des expulsions désormais plus rapides.