Le débat sur la taxation des plus grandes fortunes mondiales prend de l’ampleur, alimenté par les inégalités croissantes et les besoins de financement liés aux défis économiques et climatiques. Des initiatives internationales émergent pour envisager des solutions fiscales plus justes et efficaces.
Un sujet au cœur des discussions du G20
La question de la taxation des ultra-riches a été abordée lors d’une récente réunion des ministres des Finances du G20. Des experts, dont l’économiste français Gabriel Zucman, ont présenté des propositions visant à instaurer un impôt mondial sur les milliardaires. Plusieurs pays, dont la France, soutiennent cette initiative, arguant que les personnes les plus riches bénéficient souvent d’une optimisation fiscale leur permettant de payer moins d’impôts, proportionnellement à leur fortune, que les classes moyennes.
Des pistes pour une meilleure justice fiscale
L’Observatoire européen de la fiscalité, dirigé par Gabriel Zucman, suggère l’application d’un taux d’imposition minimum de 2% sur le patrimoine des milliardaires. Cette mesure pourrait générer des recettes fiscales substantielles, estimées à 250 milliards de dollars par an. Ces fonds pourraient contribuer au financement de la transition écologique, à la réduction des dettes publiques et à la lutte contre les inégalités. Si le consensus politique n’est pas encore acquis, la question de la taxation des ultra-riches s’impose de plus en plus dans le débat public international.