Le régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco, qui gère les pensions de millions de retraités du secteur privé, se retrouve au cœur de tensions entre le gouvernement et les partenaires sociaux. En effet, le régime affiche des excédents importants, attisant les convoitises de l’État qui souhaite y puiser pour financer ses propres mesures.
Bras de fer entre l’État et les partenaires sociaux
Le gouvernement envisage de prélever entre 1 et 3 milliards d’euros sur les réserves de l’Agirc-Arrco, notamment pour financer la revalorisation des petites retraites. Cette proposition suscite l’opposition des syndicats et du patronat, qui défendent la gestion paritaire du régime et souhaitent utiliser les excédents pour améliorer les pensions des retraités du privé.
L’avenir des retraites complémentaires en question
Les négociations entre partenaires sociaux sont en cours pour définir les règles de gestion de l’Agirc-Arrco pour les prochaines années. L’issue de ces négociations et la décision du gouvernement concernant les excédents auront un impact significatif sur l’avenir des retraites complémentaires et sur le principe même du paritarisme.