Les collectivités locales font face à des difficultés croissantes pour assurer leurs biens publics. Les assureurs, confrontés à la multiplication des catastrophes naturelles et aux récents événements tels que les émeutes, durcissent leurs conditions et augmentent leurs tarifs. Certaines communes pourraient se retrouver sans couverture d’assurance, les exposant à des risques financiers importants en cas de sinistres.
Des assureurs de plus en plus sélectifs
Plusieurs facteurs expliquent la réticence croissante des assureurs à couvrir les biens des collectivités locales. L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des catastrophes naturelles, telles que les inondations, les tempêtes et les sécheresses, entraîne une hausse des coûts pour les compagnies d’assurance. De plus, les récentes émeutes ont causé des dommages importants aux biens publics, ajoutant une pression supplémentaire sur le secteur de l’assurance. Face à ces risques accrus, les assureurs deviennent plus sélectifs et n’hésitent pas à résilier les contrats ou à augmenter les franchises.
Des conséquences potentiellement graves pour les communes
La difficulté à assurer les biens publics peut avoir des conséquences financières importantes pour les collectivités locales. En cas de sinistre, les communes non assurées devront supporter l’intégralité des coûts de réparation ou de reconstruction, ce qui peut mettre à mal leurs finances. De plus, l’absence d’assurance peut rendre plus difficile l’accès aux dispositifs d’indemnisation en cas de catastrophe naturelle. Face à ces défis, les collectivités locales doivent explorer des solutions alternatives, telles que la mutualisation des risques ou la mise en place de plans de prévention des risques, afin de garantir la protection de leurs biens et de leurs finances.