Malgré l’incertitude politique qui plane toujours sur la France, le marché immobilier français montre des signes contradictoires en cette rentrée 2024. Si l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale et des élections législatives anticipées a pu entamer la confiance de certains ménages, force est de constater que le désir de devenir propriétaire reste bien présent.
Des taux d’emprunt attractifs stimulent la demande
Comme le souligne Les Echos dans un article récent, la baisse des taux des prêts immobiliers, observée depuis plusieurs mois, rassure les ménages et les incite à sauter le pas. En juillet, le taux moyen (toutes durées confondues) s’établissait à 3,62 %, contre 3,66 % en juin, selon l’Observatoire du Crédit Logement-CSA. Cette dynamique profite aux primo-accédants, qui bénéficient de conditions de financement plus avantageuses. Face à des acquéreurs redevenus solvables, certains vendeurs se montrent plus enclins à la négociation.
Des disparités régionales persistent
Si le marché immobilier français semble retrouver un certain dynamisme, des disparités régionales persistent. Certaines villes, comme Bourges, Béziers ou encore Amiens, voient leurs prix augmenter, portées par des prix encore abordables et une meilleure qualité de vie. D’autres, comme Lyon ou Nantes, subissent une légère baisse des prix. Paris, quant à elle, connaît une relative stabilité après plusieurs mois de baisse.
Un optimisme prudent pour la fin d’année
Malgré des signaux encourageants, les professionnels de l’immobilier restent prudents quant à l’évolution du marché pour la fin de l’année 2024. La pénurie de logements, notamment dans les zones les plus tendues, pourrait freiner la baisse des prix. La stabilisation du marché immobilier dépendra en grande partie de la conjoncture économique et politique des prochains mois.