Les propriétaires de résidences secondaires pourraient connaître une rentrée fiscale amère. En effet, selon un récent rapport de la Direction générale des finances publiques (DGFIP) relayé par Les Echos, le nombre de communes appliquant une majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires a explosé, passant de 308 en 2023 à 1461 en 2024.
Cette augmentation significative, qui représente une hausse de 374%, est due à un élargissement des critères d’éligibilité des zones tendues. Ainsi, 2259 communes touristiques, notamment dans le Sud-Est, les Alpes et sur le littoral, peuvent désormais appliquer une surtaxe sur décision de leur conseil municipal.
Si la majoration de la taxe d’habitation peut varier entre 5 et 60%, plus d’une commune sur trois a opté pour le taux maximal. « La proportion de majoration située au-dessus de 20 % progresse significativement par rapport à 2023, au détriment des tranches les plus basses », souligne Les Echos. Un constat alarmant pour les propriétaires de résidences secondaires qui voient la pression fiscale s’accentuer. Pour rappel, la taxe d’habitation sur les résidences principales est supprimée depuis 2023. En revanche, les résidences secondaires restent redevables de cet impôt local, calculé sur la base de la valeur locative cadastrale du bien.