Face à l’envolée des prix de l’immobilier aux États-Unis, de nombreux Américains se tournent vers des solutions alternatives pour accéder à la propriété. Une tendance se dessine : l’émergence de mini-maisons dans des lotissements à travers le pays.
Si ces mini-maisons peuvent évoquer les Tiny Houses, mobiles et prônant un mode de vie minimaliste, leur développement est ici une réponse directe à la crise du logement. Caleb Rodriguez, ouvrier de 22 ans, témoigne dans le New York Times avoir déboursé 145 000 dollars pour une mini-maison de 33 m² à San Antonio, faute de trouver moins cher pour réaliser son rêve de devenir propriétaire.
Cette tendance à la « compression » du marché immobilier est visible dans plusieurs États. Robert Lanter, retraité de 63 ans, a opté pour un pavillon de 55 m² à Redmond, après avoir vécu dans de grandes maisons et s’être retrouvé confronté à des prix devenus inaccessibles suite à son divorce. Si la surface moyenne des logements américains reste élevée (205 m²), cette évolution pourrait s’accentuer, poussée par la recherche de densité et la nécessité de proposer des solutions face à la hausse des prix.