Alors que les places financières européennes et américaines affichent des performances mitigées depuis le début de l’été, la Bourse de Londres tire son épingle du jeu. Le FTSE 100, indice phare de la place londonienne, a progressé de 1,54 % depuis le 1er juillet, tandis que le CAC 40 cédait 1,55 % et l’Euro Stoxx 50 plus de 2 %, souligne Les Echos dans un article paru le 30 juillet 2024.
Cette embellie soudaine de la Bourse de Londres s’explique par plusieurs facteurs. Tout d’abord, l’arrivée au pouvoir du Labour, perçu comme plus pro-européen et pro-business que les conservateurs, rassure les investisseurs. « Après des années de déception, le marché a l’espoir qu’il rende de nouveau le Royaume-Uni attrayant », analyse Emmanuel Cau, stratégiste de marché chez Barclays, dans les colonnes des Echos.
Ensuite, la composition du FTSE 100, moins exposée aux valeurs technologiques que les autres indices européens, lui permet de mieux résister au ralentissement de ce secteur. « Quand la tech va mal, le marché anglais va mieux », résume Emmanuel Cau. Enfin, la bonne tenue de l’économie britannique, avec un retour de la croissance au premier trimestre et une inflation qui se stabilise, plaide également en faveur des actifs britanniques. La Banque d’Angleterre pourrait d’ailleurs baisser ses taux directeurs dès cette semaine, ce qui donnerait un nouvel élan au marché.