Depuis son pic historique de près de 11 000 dollars la tonne atteint mi-mai sur le London Metal Exchange (LME), le cours du cuivre a chuté de près de 20 %. Comme le souligne Les Echos dans un récent article, le métal rouge a même brièvement franchi à la baisse le seuil symbolique des 9 000 dollars le 25 juillet.
La Chine et le secteur des technologies plombent les cours
Deux facteurs principaux expliquent ce retournement de tendance. Tout d’abord, le ralentissement économique de la Chine, qui représente à elle seule près de 60 % de la consommation mondiale de cuivre raffiné, pèse lourdement sur la demande. Ensuite, les résultats décevants de certaines entreprises technologiques, comme Tesla, ont refroidi l’enthousiasme des investisseurs qui pariaient sur une forte demande en cuivre liée à l’essor des véhicules électriques et de l’intelligence artificielle.
Un retournement de situation à prévoir ?
Malgré cette correction brutale, la demande en cuivre pourrait repartir à la hausse dès la rentrée. « Les industries qui avaient réduit leurs achats et puisé dans leurs réserves lorsque les prix étaient au plus hauts vont devoir reconstituer leurs stocks. Et elles pourraient être tentées de le faire tant que les cours sont bas », analyse Les Echos.