Le capital-investissement, autrefois réservé aux investisseurs fortunés, se démocratise et devient accessible aux épargnants lambda, souscripteurs d’assurances-vie et de plans d’épargne retraite (PER). C’est l’une des conséquences de la loi Industrie Verte, qui entrera en vigueur le 24 octobre prochain. « Comme le souligne Les Echos, cette loi mettra en place une nouvelle norme de la gestion profilée pilotée (GPP) pour les assurances-vie. Les contraintes d’allocation pour différents profils (prudent, équilibré ou dynamique) imposent une part minimum de private equity au sein des portefeuilles, excepté pour les clients les plus timorés. »
L’engouement des jeunes pour le private equity
Selon une étude réalisée par OpinionWay pour la plateforme d’investissement Ramify, 45 % des sondés seraient susceptibles de souscrire à des produits de private equity dans les prochains mois. Parmi les volontaires, les jeunes de moins de 35 ans sont surreprésentés : 65 % se disent prêts à investir dans le capital investissement.
Des freins à l’investissement persistent
Malgré l’engouement pour cette classe d’actifs, certains freins persistent. La complexité des sous-jacents, le manque de recul sur ces produits et l’illiquidité sont autant d’obstacles pour les épargnants. « La première inquiétude, pour 83 % des personnes interrogées, est la complexité des sous-jacents. Le capital investissement se positionne en effet sur plusieurs secteurs (infrastructure, santé, tech…), plusieurs zones géographiques et plusieurs stratégies, en fonction de la maturité des entreprises présentes au sein du fonds. », peut-on lire dans Les Echos.
Si le private equity offre une diversification intéressante et des perspectives de rendement attractives, il est important de bien comprendre les risques et les frais associés à cette classe d’actifs avant d’investir. Il est conseillé de se rapprocher d’un conseiller en gestion de patrimoine pour déterminer si le private equity est adapté à votre profil d’investisseur et à vos objectifs patrimoniaux.