Alors que George Soros, figure emblématique des hedge funds, reste un fervent soutien des Démocrates, un nombre croissant de ses pairs se tournent vers Donald Trump. Déçus par l’administration Biden, notamment sur sa gestion du conflit israélo-palestinien, des milliardaires comme Bill Ackman (fortune estimée à 9,2 milliards de dollars) ont publiquement annoncé leur soutien au candidat républicain.
D’autres grands noms du secteur, tels que Ken Griffin (fortune de 38 milliards de dollars) et Paul Singer (fortune de 6 milliards de dollars), ont récemment rencontré Donald Trump pour évoquer un possible soutien financier. Si aucune décision n’a encore été actée, le climat actuel semble favoriser un rapprochement entre le candidat républicain et les hedge funds.
Outre la satisfaction de voir leurs idées politiques triompher, les hedge funds misent sur un retour sur investissement en cas de victoire du candidat qu’ils soutiennent. Ils espèrent notamment bénéficier d’une fiscalité avantageuse et d’un allègement de la régulation financière. Cette stratégie pragmatique s’illustre également chez des gérants comme Steve Cohen (Point72), qui choisissent de financer les deux camps afin de ménager leurs investisseurs.