Une nouvelle étude révèle une augmentation alarmante des cas de burn-out parmi les employés de la Banque centrale européenne (BCE). Le syndrome d’épuisement professionnel touche désormais près de 40 % des salariés, contre 29,7 % en 2016.
Ce chiffre, bien supérieur à la moyenne de 28 % observée dans d’autres secteurs en Europe, souligne un mal-être profond au sein de l’institution de Francfort. L’étude, menée auprès de 1 600 salariés sur un total de 5 100, révèle également une hausse préoccupante des pensées suicidaires, touchant 9,1 % des personnes interrogées.
Le manque de perspectives d’évolution, un climat de favoritisme et un sentiment d’injustice sont pointés du doigt comme les principales causes de ce phénomène. Les représentants du personnel s’inquiètent des conséquences de ce mal-être sur la prise de décision de la BCE, qui pourrait avoir un impact significatif sur l’économie européenne.
Face à ce constat, la BCE se dit consciente du problème et promet de nouvelles mesures pour réduire la charge de travail et améliorer les opportunités de carrière. L’institution assure également revoir son dispositif interne de signalement et de traitement des comportements inappropriés.