L’indice boursier britannique FTSE 100 a progressé de 5,7 % depuis le début de l’année, surpassant son homologue parisien, le CAC 40, qui n’affiche qu’une faible hausse de 1,37 %. Cette performance est attribuée à la stabilité politique retrouvée au Royaume-Uni après les élections législatives. En contraste, la France suscite l’inquiétude des investisseurs face à la perspective de voir les extrêmes gagner en influence politique. La chute de 4,5 % du CAC 40 depuis l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale illustre ces craintes. Fait notable, Goldman Sachs a récemment liquidé son exposition aux actions françaises, signe d’une confiance ébranlée. Paradoxalement, la City perçoit d’un bon œil la victoire potentielle du parti travailliste, jugé plus centriste et économiquement fiable que par le passé. La perspective d’une majorité parlementaire solide pour les travaillistes rassure les investisseurs, qui anticipent une capacité accrue à mettre en œuvre des réformes. Cette situation contraste avec les difficultés rencontrées par un gouvernement français sans majorité absolue, accentuant le désintérêt des investisseurs pour le marché français.