L’achat d’un bien immobilier à l’étranger est souvent perçu comme un investissement attractif, notamment en termes de fiscalité. Deux pays d’Europe du Sud, la Grèce et l’Italie, se distinguent par une fiscalité immobilière plus avantageuse que la France.
En matière de loyers perçus, les deux pays appliquent un impôt sur le revenu pour les non-résidents. En Grèce, ce taux est progressif et varie de 15% à 45% selon les revenus. En Italie, les propriétaires peuvent choisir entre un taux unique de 21% ou une imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu.
Concernant la plus-value immobilière, l’Italie l’exonère totalement après 5 ans de détention ou si le bien a été la résidence principale la majeure partie de cette période. La Grèce est encore plus avantageuse, l’impôt sur la plus-value n’existant pas, sauf si plus de deux propriétés sont revendues en 2 ans.
Enfin, les taxes locales sont également plus légères. En Grèce, la taxe foncière (Enfia) oscille entre 0,1% et 1,15% de la valeur cadastrale du bien, tandis qu’en Italie, l’IMU, équivalent de la taxe foncière, varie selon les communes mais ne peut dépasser 1,06%. De plus, la résidence principale non luxueuse en est exonérée.